prix

Depuis que je peins et expose de manière professionnelle, c'est à dire en consacrant l'essentiel de mon temps à mon activité d'artiste peintre, se pose la question des ventes d'oeuvres.

Les félicitations, si elles sont gratifiantes, ne suffisent pas à nous faire vivre! Acheter des toiles et des couleurs, cela a déjà un prix!

Certains d'entre vous franchissent le pas et achètent des oeuvres par amour de l'art ou parce qu'ils tiennent à nous aider.

Mais pour la plupart des gens, notre activité n'est pas essentielle. L'art ne les concerne pas.

Les médias en ont fait un sujet trop élitiste en nous offrant des oeuvres souvent spéculatives...

Les clivages existent entre les artistes "qui ont fait les écoles" et les autres, les autodidactes.

J'en fait partie même si je me destinais à ces études. A mon époque, ma famille était bien trop pauvre pour m'aider dans ce projet.

Et à 18 ans en 1980 quand on vit à la campagne on n'est pas armé pour assumer ses choix. Il faut travailler, gagner sa vie et peu importe le métier (ou presque!).

Longue et semée d'embûches fut cette route!

Aujourd'hui, les oeuvres s'accumulent à l'atelier. Le covid nous a empêché d'exposer et même si les expositions seront bientôt possibles, nous nous sentons fragilisés.

Il m'arrive de penser parfois que je devrais arrêter de de peindre, d'accumuler toutes ces oeuvres qui ne trouvent pas  toujours écho...

Mais c'est plus fort que moi, les pinceeaux me démangent! 

A vous qui me lirez, je vous demande votre avis.

Question1:

Quelle place tient  l'art pour vous?

Question 2:

Avez-vous déjà acheté une oeuvre?

Question 3:

Quel est le prix que vous êtes prêt à dépenser pour l'acquisition d'une oeuvre?

Question 4:

Etes-vous prêt à acheter une oeuvre sur un site internet spécialisé?

Question 5:

Quel sujet vous intéresse dans le choix d'un tableau?

Paysage, portrait, nature morte, abstraction, autre...

Toutes vos réponses me permettront de voir plus clair dans tout cela. Mail sur steva_peintre@yahoo.fr

Merci d'avance!

Ah l'enfance à jamais perdue ...

Maman m'a dit l'autre jour avoir : "J'ai retrouvé une coupure de presse qui pourrait t'intéressée..."

Quel joie de retouver ma toute première oeuvre officiellement primée par notre quotidien local!

Les plus jeunes ne peuvent pas connaître mais dans les années 70/80, peut-être plus tard, "Le Télégramme" publiait chaque jour d'été, un concours de dessin d'enfants. 

Nous sommes en 1974, j'avais tenté ma chance!

J'étais déjà fascinée par la liberté que s'octroyait le mouvement hippie. Je n'ai pas souvenir d'avoir assisté à cette fête des "Freak's" car j'étais bien trop jeune pour ça.  Mais quand nous sortions un peu de notre isolement (mes parents étaient agriculteurs) nous étions confrontés à la vraie vie! Peut-être ai-je été inspirée aussi par les infos régionales? Je ne me rappelle pas trop à vrai dire.

Toujours est-il qu'il reste une trace de tout ça!

C'est drôle mais depuis que je suis adulte et que je peins officiellement depuis des années, je n'ai jamis reçu un seul prix!